My great-grandfather on my mother and grandmother side took part in World War 1, in the artillery. I have already posted an excerpt of his journal. We have now found what I believe is another journal (to be deciphered later), but also a letter he had received from the bereaved father of a young soldier who had died in combat. My great grandfather had found his son’s wallet and sent it to the father, who received it before he even heard the news that he had died…
Here it is – in french.
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Ecquemicourt par Maresquet?
Pas de Calais
Cher Monsieur,
Votre lettre du 13 février est venu nous causer une bonne surprise.
Elle m’a rappelé celle du mois d’Août que j’ai gardée plus d’une semaine avant de la montrer à Madame B? jusqu’a ce que j’ai reçu la terrible notification qui nous a été faite par l’officier. Vous aviez trouve son portefeuille dans sa veste toute tachée de sang. C’était bien nous faire connaître déjà la triste réalité. Mais enfin il pouvait n’être que blessé. Hélas tout était fini pour lui sur cette terre et nous ne devions plus le revoir.
Il était mort à l’ambulance du Mont Trenet et il a été enseveli dans ce cimetière.
C’était le jour de l’armistice que nous avions pu faire notre premier voyage à cette chère tombe. Au bout d’un an nous avons pu faire revenir ou plutôt ramener nous-mêmes son corps bien conservé et maintenant il repose dans notre cimetière. Nous n’oublierons jamais que c’est grâce à vous que nous possédons son portefeuille. En regardant ce qu’il contient on se rend compte un peu de ce qu’il pensait de ce qu’il aimait c’était surtout ses parents, sa famille et son village.
Il n’avait pas à son dernier régiment de camarades de son pays. Mais il avait été heureux de rencontrer un jeune homme presque de votre région – H Néau de la Pommeraie en Vendée. C’est lui qui a pu nous donner des détails sur la blessure et sur son dernier jour.
De plus son Lieutenant, son Caporal, et quelques uns de la section m’ont aussi écrit et enfin l’aumônier qui l’a assisté à l’ambulance.
Mais enfin ce sont deux Vendéens, vous et H Néau, qui nous ont donné son meilleur souvenir et son adieu.
Merci encore une fois et vous avez eu une bonne pensée de nous écrire et de nous parler de votre famille. Nous aussi nous sommes cultivateurs et mon Henri aimant tant conduire la charrue ou abattre un grand arbre. Il aimait aussi la chasse mais encore plus le travail et la terre et tous les habitants de notre village (nous ne sommes que 120 à Ecquemicourt).
Pendant la guerre nous avons reçu et soigné le mieux possible beaucoup de réfugiés et de soldats et c’était pas devoir, mais aussi pour que Dieu protège notre cher fils. Nous espérons qu’il a reçu au ciel notre enfant et tout serait bien alors; La peine n’est alors que pour nous. Nous avons continue à cultiver 50 hectares jusqu’à année puis nous en avons loué 40 et il nous en reste en tout une quinzaine que nous continuons à cultiver avec un vieux domestique qui avait appris à Henri à conduire les chevaux et tous les autres travaux qu’il faisait pendant les vacances puisqu’il était encore au collège. Nous avons encore une famille de réfugiés de Bethune qui travaille avec nous. En ce moment nous avons encore 5 chevaux et une quinzaine de vaches et toute la basse cour. Et vous nous dites que vous faites le même travail et vous êtes marié avec une personne du pays et que vous avez un beau petit garçon
?????
fatigue et les peines de la guerre puisque vous avez conservé une bonne santé et que vous êtes content dans votre ménage. Je ne peux pas voyager facilement ayant plus de soixante ans, c’est ce qui m’empêche d’aller en Vendée. Tenez au cimetière de Mont Trenet nous avons rencontré une famille de Vielle Vigne aussi de Vendée, qui venait pour un fils qui venait de mourir à l’ambulance. Pour moi je suis originaire de Lyon (Rhône) mais voilà 30 ans que je suis marié ici dans une famille du Pas de Calais. J’ai toujours beaucoup estimé et aimé la Vendée que j’ai d’ailleurs visitée quand j’étais étudiant. Je suis heureux que ce soit des hommes de ce pays qui aient rendu les derniers devoirs à mon cher fils unique qui était toute notre joie et tout notre espoir.
Maintenant nous attendons la fin de notre vie qui nous réunira nous l’espérons à ce cher ? et à tous les braves et héros qui se battaient ? et avec toute notre armée ont sauvé la France lui ont gardé son indépendance et sa gloire.
Vous bonnes nouvelles nous faisant ? heureuse occasion de vous ? et de vous redire ma reconnaissance et mon affection pour ? vous trouvez le bonheur que nous espérons avec votre ? H Barnola.